Jeux d'argent :
La dépendance aux jeux se définit par une pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu. Le plaisir de jouer se transforme alors en un besoin impérieux de jouer et ce au détriment des conséquences redoutables pour le joueur et son entourage.
Le jeu devient dès lors l'unique préoccupation du sujet, il perd complètement le contrôle et finit par sombrer dans la dépendance.
Les conséquences sont en effet souvent destructrices et entraînent différents problèmes dans la vie du sujet : financiers (surendettement), familiaux (conflits, divorce..), sociaux (isolement, marginalisation), professionnels (perte d'emploi, absentéisme..), psychologiques (dépression, suicide, stress…), physiques (insomnies, perte d'appétit, ulcère à l'estomac…).
Les jeux vidéo :
Au même titre que les jeux de hasard et d’argent les jeux vidéo peuvent entraîner une dépendance. Les jeux vidéo font partis de ces nouvelles addictions dites « toxicomanies sans drogue » ou encore « addiction comportementale ».
On parlera de dépendance aux jeux vidéo qu’il soit sur console ou sur ordinateur, chez soi ou en salle, quand le jeu devient le principal voire l’unique centre d’intérêt de la personne.
Il s’agit d’une dépendance dite psychique qui se caractérise par un désir irréprésible de jouer et qui entraine une réelle perturbation du fonctionnement du sujet sur le plan intellectuel, relationnel, professionnel, scolaire, affectif…. Le joueur aura ainsi tendance à délaisser ses activités au profit du jeu. On constate alors un véritable repli sur soi, qui est caractéristique des joueurs dépendants.
Cyber addiction :
La Cyber addiction est une dépendance à internet qui concerne aussi bien la consultation d'informations que les jeux en réseaux ou encore la messagerie instantanée. La cyber addiction fait partie des nouvelles addictions dites " toxicomanies sans drogue ".
Il s'agit d'une dépendance psychologique qui entraîne une négligence de soi, de son apparence, une perte de la notion du temps, une désocialisation, des troubles du sommeil, des troubles de l'attention (dans le travail, les études…). Elle se traduit par une envie insistante et constante telle une idée fixe de jouer, surfer, communiquer…
Le Tabac :
Longtemps nié comme étant une substance toxicomanogène, le tabac est aujourd'hui considéré comme responsable d'une des formes les plus intenses de dépendance.
La principale substance responsable de la dépendance au tabac est la nicotine. C'est l'action de la nicotine sur le cerveau qui engendre une dépendance physique (sensation de manque en l'absence de la consommation du produit, symptômes de sevrage : irritabilité, fatigue, maux de tête, trouble du sommeil..) mais aussi une dépendance psychologique liée directement à certaines situations : stress, solitude, plaisir, peur...
Si l'action de la nicotine est aussi intense que celle de l'héroïne ou encore de la morphine, elle n'entraîne pas d'état euphorique, dépressif ou somnolent ni même d'hallucinations. La dépendance tabagique ne perturbe donc pas la vie sociale, professionnelle, familiale… Les conséquences sont donc beaucoup plus sournoises.
En conclusion, on parlera d'addiction au tabac quand il y a un besoin irrépressible de consommer et ce malgré les effets délétères que peut engendrer le tabagisme.
Les Drogues :
La dépendance aux drogues appelée aussi toxicomanie, est l'usage répété et compulsif d'une ou plusieurs substances psycho-actives. La toxicomanie entraîne deux types de dépendance : physique et psychique.
La dépendance physique se définit à partir de la notion de syndrome de sevrage qui est consécutif à un arrêt de la consommation. Ce type de dépendance est associé à un processus de tolérance, c'est à dire que le consommateur régulier va devoir augmenter les doses afin de ressentir les mêmes effets que les premières prises.
La dépendance psychologique, correspond à l'envie extrême de consommer un produit, dont l'objectif est la recherche de plaisir ou l'annulation d'une tension.
Les conséquences de la toxicomanie peuvent être redoutables voire irréversibles.
Les troubles alimentaires :
Le concept de trouble alimentaire renvoie à différentes pathologies que sont l'anorexie, la boulimie, l'obésité, l'hyperphagie… On parlera de trouble alimentaire dès l'instant où le rapport à la nourriture se voit complètement perturbé soit par un refus de s'alimenter soit par une envie permanente de nourriture.
L'anorexie : correspond à un refus de s'alimenter qui se caractérise par une restriction volontaire et souvent inavouée de l'alimentation (réduction de l'apport calorique, élimination des graisses, régime strictes…), un amaigrissement (15% du poids initial), une aménorrhée.
L'anorexie touche particulièrement les jeunes filles.
La boulimie : correspond à des accès de consommation excessive de nourriture en l'absence de faim ou de plaisir qui se caractérise par des épisodes récidivants de " gavage " (manger le plus rapidement possible et le plus possible), un sentiment de perte de contrôle du comportement alimentaire, un sentiment de honte, de culpabilité. Ces crises engendrent très souvent des réactions néfastes telles que : vomissements, purgation, prise de laxatif et ce par crainte de grossir.
La boulimie touche particulièrement les jeunes filles.
L'hyperphagie : se dissocie de la boulimie par l'absence de contrôle du poids. On ne note pas de préoccupation excessive du poids, qui entraînerait comme dans les crises de boulimie le recours à des vomissements, purgation…
L'hyperphagie c'est la prise d'une quantité excessive d'aliments (précis et choisis) en une courte durée (deux heures maximum) entraînant un fort sentiment de dégoût, de honte.
La crise est incontrôlable.
L'obésité : correspond à un déséquilibre entre l'apport calorique quotidien et les dépenses énergétiques. L'obésité se caractérise par un excès de masse grasse dans le corps pouvant entraîner d'importantes conséquences pour la santé.
L'indicateur qui permet d'évaluer l'obésité est l'IMC (indice de masse corporelle).
L'alcool :
L’alcoolisme est considéré comme une maladie chronique qui évolue de manière progressive.
Le sujet alcoolique va perdre tout contrôle par rapport à sa consommation d’alcool et le besoin de boire va alors devenir irrépressible.
Le sujet va donc s’adonner à l’alcool malgré les conséquences fâcheuses qu’une consommation excessive peut engendrer sur la vie sociale, affective, professionnelle, familiale et sur la santé.
La dépendance à l’alcool c’est donc : « la sujétion à la prise de boissons alcoolisées dont la suppression engendre un malaise psychique et/ou des troubles physiques. »
Toutes ces informations sont fournies par addictel.
Fondé en 2003, ADICTEL est le seul dispositif de réference Français et Européen qui apporte une aide aux joueurs dépendants. Fort de ce succès, ADICTEL s'adresse aujourd'hui au monde entier et à toutes les addictions en vous faisant participer à des groupes de paroles dont l'efficacité n'est plus à démontrer.
JEUX D'ARGENT, JEUX VIDEO, CYBER ADDICTION, ACHAT COMPULSIF, ALCOOLISME, DROGUES, TROUBLES ALIMENTAIRES.
Ce service gratuit fonctionne 24h/24, vous allez y trouver de l'aide et des conseils que vous soyez dépendants ou proches d'une personne dépendante.
Plus d'infos sur le site :
www.adictel.com
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